Pédagogie

 

PedagogieFormer sa pensée

La majorité des élèves en difficulté, au collège comme au lycée, font face au même problème : une difficulté à formuler un raisonnement de manière organisée. Beaucoup d’élèves ont d’excellentes intuitions sur les textes étudiés en classe, mais ont du mal à construire un discours clair et justifié par des arguments précis. Or, c’est précisément cette compétence qui est évaluée au brevet, au baccalauréat, et par la suite en classe préparatoire ou à l’université, si les études continuent. Mon travail consiste donc à aider votre enfant à clarifier et à mettre en forme sa pensée. Cette capacité est déterminante non seulement en français, mais également dans toutes les matières.

Ne pas céder sur l’exigence

Pour atteindre cet objectif, je propose d’abord de revenir aux fondamentaux : à tous les niveaux, des révisions en orthographe, grammaire et conjugaison s’avèrent profitables. La maîtrise du français est une compétence discriminante dans un grand nombre de situations professionnelles. Or, Il arrive bien souvent que le français soit mal transmis, et beaucoup d’élèves se retrouvent, jusqu’à un point avancé de leur scolarité, avec des lacunes pénalisantes.

En ce qui concerne la méthode, parfois un simple ajustement peut provoquer une réelle amélioration des résultats. D’autres fois, en revanche, un entraînement de plus longue haleine peut s’avérer nécessaire pour développer une réelle familiarité avec les exercices proposés au collège et au lycée.

Pour la rédaction : il n’y a pas de recettes magiques. Comme pour la maîtrise du français, l’aisance rédactionnelle est bien souvent le fruit d’un entraînement répété, et d’un apprivoisement progressif de la langue. Aussi je propose à mes élèves différents exercices personnalisés et vivants visant à développer cette compétence.

Rester attentif

Le premier devoir d’un enseignant, c’est de se rendre attentif à son élève. J’entends ici par attention une capacité à se rendre disponible avec intelligence à la situation de transmission, et aux problèmes spécifiques qu’elle pose. Sans attention, il n’y a pas de transmission de savoirs possible. Sans attention, il n’est pas possible de percevoir, avec clarté, les lacunes et les potentialités en germes d’un élève. Aussi, mon premier engagement, en tant que professeur particulier, est de donner toute mon attention à mon élève, à la relation pédagogique, et à la situation de transmission qui s’instaure entre nous.

L’humain d’abord

Notre époque est obsédée par la production. Dans le monde du travail, l’être humain est trop souvent écrasé par la loi du profit. L’éducation, et notamment celle du français (ce qu’on nommait, à la Renaissance, les « humanités »), est un des derniers lieux où il est encore possible de travailler à se former humainement : en d’autres termes, où la culture de l’être prime sur celle de l’avoir.

Eduquer, c’est d’abord transmettre un ensemble de savoirs qui ont pour vocation d’affermir l’humanité d’un élève : c’est lui apprendre à penser par lui-même, à se rendre plus attentif aux signes du réel, à se tenir avec plus de dignité dans l’existence, à s’ouvrir à un rapport plus vaste et moins étriqué au monde. Et c’est bien cela que nous enseignent, d’abord, les grands textes littéraires.